RSE et recrutement, quelques pistes
15 novembre 2010
Cet article a été mis à jour le 29 juin 2012 à 12:46
Recruter un nouveau collaborateur pour une mission RSE, ou chercher un premier emploi lorsque l’on s’est spécialisé à la RSE… Pas toujours simple. Le secteur, comme celui des plus général des postes liés à l’environnement, est en pleine structuration. Les emplois green, qui renvoient plus que jamais à la notion d’experts et de spécialistes, nécessites une vraie démarche de recrutement. La RSE et le recrutement, deux domaines qui réussissent à se rencontrer ?
La RSE propose des postes très variés
Confirmation du développement de la RSE en France, on voit apparaitre de nombreuses formations dans les écoles de commerce ou les universités. De simples séminaires en passant par des filières 100% dédiées à la RSE, le secteur de la formation évolue, et met sur le marché de plus en plus de diplômés, formés aux pratiques de la RSE. Problème : le manque actuel de postes. Les formations de troisième cycle sont nombreuses, et proposent souvent des stages de fin d’étude embarqués au sein de grands groupes. Une excellente façon de passer du monde des études à celui de l’entreprise. Toutefois, les postes proposés sont encore peu nombreux au regard du nombre de jeunes diplômés. Il est parfois nécessaire pour ces jeunes de s’orienter vers les entreprises, à des postes transversaux… en attendant la structuration d’une mission RSE !
Des candidats de plus en plus nombreux et diplomés
Les formations arrivent et se multiplient, et génèrent des profils très différents. Une bonne chose, car les profils demandés diffèrent en fonction des compétences requises. Environnement, ressources humaines, achats, communication, conseils… les secteurs ou la RSE peut s’intégrer sont nombreux, et c’est souvent la particularité d’un candidat qui fera sa valeur ajoutée. Une expérience à l’étranger, une passion pour un domaine, ou encore des compétences sur un produit spécifique… La RSE est un nœud, ale tronc auquel il convient d’ajouter plusieurs branches. La plus grande compétence à développer, c’est évidement l’environnement. En observant les pratiques des entreprises, en matière de recrutement dans la RSE, il est clair que tous les profils sélectionnés ont une connaissance poussée dans l’environnement, qui dépasse les simples informations données en formation. Connaissances dans le domaine du solaire, du photovoltaïque, des énergies renouvelables, de la voiture électrique… Un peu à l’image des postes de responsable de communication, être dans la RSE aujourd’hui suppose une ouverture d’esprit et une curiosité de tous les instants.
Outre le recrutement extérieur de nouveaux collaborateurs, il ne faut pas perdre de vue un phénomène : la promotion interne. Ce mode de sélection est en effet privilégié par de nombreuses entreprises pour le recrutement des directeurs développement durable. De plus en plus de sociétés recrutent des stagiaires pour prendre part à un projet ou encore assister un responsable. Mais le poste de direction revient souvent à un salrié historique de l’entreprise, promu à cette fonction nouvelle, pour laquelle les profils expérimentés, avec des diplômes, sont encore rares.
Quelles évolutions de postes dans la RSE
Ls intitulés de postes sont parfois très différents, mais il est question pourtant de missions identiques. Chargé de mission, délégué, coordinateur, responsable… la terminologie est très vaste et pas encore clairement identifiée. Conséquences, pour les candidats, il faut mener une veille plus complexe, et ne pas se limiter à de simples alertes e-mail. Les entreprises à la recherche d’un candidat en RSE n’utilisent pas toujours les outils traditionnels des RG (pole emploi, sites d’annonce, etc…). Pour ce type de postes comme les fonctions liées à la com’, le web semble jouer un rôle fort. Les directions de développement durable de grands groupes, basées au siège à l’étranger, envoient souvent des annonces. Il ne faut ainsi pas hésiter à aller visiter le site de multinationales, qui dans leur espace recrutement, publieront leurs offres. Ah oui, nous n’en n’avions pas encore parlé mais… anglais indispensable, pour comprendre les principes de la CSR.
Des offres encore trop peu visibles dans la RSE
Peu de postes concernent les jeunes diplômés compte tenu des compétences demandées… voila pourquoi les fonctions RSE reviennent fréquemment à une personne en interne, ou à un collaborateur recommandé par le bouche à oreille… beaucoup de choses se font par le réseau. On choisit son collaborateur, qui lui aussi souvent choisit son entreprise. La RSE est une histoire de rencontre… C’est ce qu’à compris Birdeo, qui accompagne et seconde les entreprises dans la réalisation de leurs projets de développement durable et de RSE en identifiant et en sélectionnant les Experts dont elles ont besoin grâce à une large base de données européenne. 1ère Société de Services en Développement Durable (SSDD), cette entreprise créée par Caroline RENOUX, est le trait d’union entre experts et entreprises. On en parle pas ici de travail salarié, mais d’experts, qui agissent sur des projets et des missions, un temps donné. « Nombreux sont les experts d’un domaine particulier du développement durable qui choisissent de fonctionner en mode projet. La plupart du temps, ils optent pour un statut d’indépendants. Ce statut leur permet de s’engager sur les projets les plus pertinents par rapport à leurs compétences et aspirations. Choisir de faire intervenir un expert permet aux entreprises d’attirer les meilleurs talents pour un projet spécifique lié à son savoir-faire« . peut-on lire sur le site de Birdeo.
Pour un jeune diplômé, à la recherche d’un emploi salarié (et pas de missions en qualité d’expert), les PME-PMI mais également les cabinets conseil ou encore le secteur associatif sont des portes auxquelles il parait judicieux d’aller taper.
Crédit photo : HowardLake