Le Cloud computing et ses principaux enjeux
14 juin 2011
Cet article a été mis à jour le 29 juin 2012 à 12:43
Le Cloud Computing réalise actuellement une percée auprès du grand public, qui découvre ce terme barabre et pourtant simple. Le « Nuage » fait son arrivée, sous l’imulsion des grands que sont IBM et Micrsoft par exemple. Voici un article pour bien comprendre le Cloud et ces enjeux.
Définition du Cloud Computing
Le Cloud Computing, c’est un terme tendance, que l’on entend dans le monde de l’informatique d’entreprise, mais aussi de plus en plus en dehors, dans les utilisations individuelles. Comme Wikipédia le dit, « Le cloud computing, informatique en nuage ou infonuagique est un concept qui consiste à déporter sur des serveurs distants des traitements informatiques traditionnellement localisés sur des serveurs locaux ou sur le poste client de l’utilisateur« . Évolution majeure de l’informatique, dans son utilisation, le Cloud Computing est avant tout une rupture dans l’utilisation de l’informatique, mais pas une rupture en terme technologique. Il s’agit en fait de ne plus stocker physiquement les données chez l’utilisateur final, mais de les localiser ailleurs. Une révolution possible par l’évolution des vitesses de connexion, mais aussi une demande de plus en plus forte des utilisateurs de rationalisation des couts, et d’optimisation des parcs informatiques. L’informatique avait besoin du Cloud Computing ! Domaine consommateur d’électricité, d’énergie en général, mais aussi « complexe » pour la plupart des utilisateurs, qui doivent maitriser un langage d’ingénieur pour télécharger des images… l’informatique souffrait d’une image trop technique, le Cloud devrait rendre à ces technologies une « facilité » d’utilisation encore jamais atteinte.
Les caractéristiques du Cloud Computing
Le Cloud Computing se caractérise par 3 points clés. Tout d’abord, la consommation de données, logiciels, applications, ne se fait plus en continu, mais à la demande. On consomme ce dont on a besoin, quand on en a besoin. Une approche rationnelle qui est caractéristique du Cloud. C’est l’optimisation, qui permet une élasticité de la demande.
Les applications disponibles pour les utilisateurs sont en « self-service ». Il suffit de les déployer, d’en suivre l’utilisation, et ce de manière bien plus simple et intuitive que sur un parc informatique traditionnel. L’information est centralisée, bien plus facilement accessible, et le monitoring est à disposition. Enfin, troisième point clé, CLoud COmputing signifie mutualisation. Lorsque l’on parle de virtualisation, et de localisation sur des serveurs distants, la mutualisation est incontournable.
Les 3 points clés du Cloud Computing
– une élasticité de la demande (pics de demande, baisses d’activité)
– une gestion en self service : automatisation au niveau des provisioning, orchestration, catalogue des services
– une virtualisation et mutualisation : le réseau est critique, le cloud est le outsourcing 2.0
La convergence entre Saas et le Cloud Computing
Nous allons ainsi de plus en plus, consommer des services selon nos besoins, et être facturés en conséquence. Plus besoin d’acheter une licence Microsoft Office pour chaque poste, l’utilisateur utilisera la suite Office 365 sur un serveur Cloud, et la facturation sera fixe, par mois, bien plus attractive (quelques euros contre plusieurs centaines avant).
Saas et le Cloud Computing se rapprochent, pour former un seul service : des app disponibles, à distance, dans le but de nous débarasser de nos vieilles tours au bureau !
« Salesforce est l’exemple typique d’une plate-forme Saas initialement limitée à la location d’une application de CRM, et qui a évolué pour devenir un véritable Cloud fournissant des services techniques et des outils de développement en ligne » peut-on lire sur ZDNet. Salesforce est un précurseur en terme de cloud computing, mélangeant SaaS et cloud computing dans son offre AppsExchange, où n’importe qui peut venir construire et héberger des applications tournant dans l’environnement SalesForce.com.
« Ces deux concepts sont souvent associés, et parfois confondus, c’est parce que beaucoup d’applications utilisant le Cloud Computing facturent leurs clients sur un mode SaaS. Cela signifie qu’en tant que client, vous choisissez l’abonnement qui correspond le mieux à la consommation que vous avez / aurez de l’outil recherché » peut-on lire sur Typepad le Magazine.
Mais alors, qu’ont à y gagner Microsoft, IBM ou encore Google ? Le Cloud Comuting permet de réduire les couts… logiciels ! Mais la maintenance, les mises à jour, sont quasi ovbligatoires, et c’est sur ces services que les fournisseurs de logiciels vont faire leur chiffre. De vendeurs de logiciels, la plupart des acteurs vont voir leur activité migrer vers de plus en plus de service, à l’attention de l’utilisateur final. La promesse de Microsoft par exemple est forte, avec un taux de disponibilité de 99,9%. Microsoft a une approche Software + services, et ainsi, Microsoft Office 365 permet de consommer Office en cloud (Evolution de BPOS, Business Productivity Online Standard Suite, vers Office 365)
Les interfaces homme / machine, le Cloud d’aujourd’hui est une réalité
Aujourd’hui il existe 3 interfaces homme/machine naturelles privilégiées qui sont le PC, le téléphone, la télé. Aujourd’hui, on consomme des usages sur des serveurs cloud, avec une facilité déconcertante. L’interface homme-machine, interaction humain-machine (IHM), intégration homme-système (IHS) ou interface personne-machine (IPM) définit, les moyens et outils mis en œuvre, afin qu’un humain puisse contrôler et communiquer avec une machine. Les interfaces combinées que sont les écrans tactiles et Multi-touch (nous vous parlions récemment des tablettes tactiles en entreprise) vont révolutionner notre consommation d’applications, de vidéo… Il suffit de voir, déjà, les services replay, disponibles sur la plupart des box internet.
Parce que l »informatique ne nous concerne pas vraiment, et que la plupart d’entre nous ne sont que consommateurs, le Cloud Computing va permettre de réconcilier la plupart des utilisateurs avec l’informatique, et de rendre plus facile d’accès la technologie à des générations « hostiles ». Le principal problème du Cloud, qui fait actuellement débat, est la sécurité associée à cette technologie. Les données ne sont plus sur un serveur au bureau, où vont-elles ? Il existe des fournisseurs de cloud « locaux », qui apporteront un service de proximité, avec un prix sans doutes plus élevé… et des géants, aux prix tirés, mais avec des risques. A titre d’exemple, Google ne peut pas fournir d’info sur la localisation de la donnée que vous confiez. Europe, Asie, Amérique ?
Pourtant, la localisation de la donnée en Europe est primordiale, pour répondre aux appels d’offre dans la plupart des projets de l’Union Européenne. Tous les SI ont des données confidentielles à l’heure actuelle, et continueront d’en avoir (SI financier, SI RH). Il faut donc veiller à conserver le même niveau de protection de ces données sensibles.
Illustration : louisvolant, D.Clow – Maryland
La mésaventure de sony qui s’est fait piraté des données, enlève tout de même l’enthousiasme du cloud computing. Une grande méfiance va désormais s’installer.