Semaine de la Finance Solidaire
4 novembre 2010
Cet article a été mis à jour le 29 juin 2012 à 12:46
En pleine croissance en France, la finance solidaire s’adresse à tous ceux qui souhaitent faire fructifier leur argent tout en y introduisant un mécanisme de solidarité. Le principe est simple : les investisseurs qui choisissent de placer leur argent sur des produits financiers solidaires acceptent qu’une partie de l’épargne collectée soit investie au bénéfice d’activités citoyennes. Une finance lavée de tous les scandales et de tous ses investissements véreux ?
L’association Finansol organise pour la 3ème année consécutive une semaine de mobilisation nationale afin de convaincre les épargnants de passer à l’acte. Une nécessité car bien que la moitié des français déclarent avoir déjà entendu parler de la finance solidaire, il ne sont pas encore passés à l’acte. Il faut avant tout clarifier ce qu’est la finance solidaire, et la distinguer d’autres produits. La finance solidaire favorise le développement d’un capitalisme « entrepreneurial » et local, respectueux des enjeux sociaux et environnementaux. Les organisateurs de cette semaine de la finance solidaire tiennent ainsi à distinguer que les produits de partage, pour lesquels l’épargnant reverse tout ou partie des intérêts (livrets) ou des dividendes (OPCVM) sous forme de don à une ONG de son choix, sont différents des produits d’investissement solidaire, dont l’encours sert à financer des entreprises ou des associations dans des secteurs clés de la solidarité.
Ainsi, on peut distinguer 4 grands domaines. L’emploi, via l’insertion par l’activité économique, la revitalisation des territoires en difficulté ou encore la promotion de l’égalité des chances. Le logement, avec l’insertion par le logement, l’entraide et la santé. Bien entendu, l’environnement tient aussi une place importante avec la promotion des filières biologiques et des énergies renouvelables, la protection de la nature. Enfin, quatrième secteur clé, la solidarité internationale, avec des projets dans le commerce équitable, le microcrédit, ou encore l’aide humanitaire.