4 octobre 2011

Cet article a été mis à jour le 29 juin 2012 à 12:42

Alors que les réseaux sociaux sont LA tendance de 2011 et que le monde dit « social » passe forcément par Facebook et Twitter aujourd’hui, une autre technologie pourrait s’imposer dans les années à venir comme vecteur de connection entre les gens : les jeux vidéo.

Le Développement des jeux Sérieux

Les jeux vidéo et applications en ligne existent depuis des années, mais plus récemment, on assiste à un développement des jeux sérieux et éducatifs, qui ne se contentent pas de divertir uniquement. Véritables outils d’apprentissage et de collaboration, les serious-games peuvent impliquer des joueurs et les faire interagir avec d’autres utilisateurs. Couplés avec la puissance des réseaux sociaux, et la géolocalisation de plus en plus présente dans nos activités quotidiennes, les jeux peuvent éduquer, notamment dans des sphères civiques comme le trafic, les finances, le changement climatique… L’implication des joueurs, comme le fait de leur demander de réaliser une action, de scanner un code, de se « checker » à un endroit, les rend puissant et intéractifs, plus que jamais.

Jeux Vidéo : Un outil pour les Politiques ?

Les Politiques pourraient, à l’avenir, s’inspirer de ces modes de fonctionnement, et utiliser les jeux, couplés à la pression des réseaux sociaux, pour renforcer le sens civique des gouvernés. imaginez par exemple un jeu à destination des habitants d’une petite ville, qui donne des points si vous assistez à un conseil municipal, si vous votez à une élection..; Ces points, qui sont visibles sur les réseaux sociaux, pourraient aussi servir de « monnaie » pour payer des places de parking… Les Jeux Video pourraient impliquer des personnes qui, sinon, ne seraient pas motivées pour participer à la vie publique.

Dans ce sens, le Engagement Game Lab, à Boston, développe un réseau social baptisé Community PlanIt, qui se propose de mettre en relation les habitants d’un même quartier pour réfléchir ensemble aux grandes questions. Problème ? Le risque de simplification de ce genre de procédés, qui risquent de donner une vision trop binaire des choses, mais qu’importe. Les politiques doivent s’inspirer de ce constat, et donner des choses « funà à réaliser aux administrés, pour mieux les impliquer.

Source : American City
Photo : haljackey