Recrutement : les critères clés des candidats
29 mai 2018
Cet article a été mis à jour le 4 juin 2018 à 08:04
Recruter un bon candidat est un enjeu de taille pour les entreprises… Mais, obtenir un nouveau travail, aussi épanouissant qu’enrichissant, l’est tout autant pour le candidat ! Qu’est-ce qui stimule un candidat à rejoindre telle ou telle entreprise ? Quelle donnée fera pencher la balance au cours du processus de recrutement ? Sur quels critères se base-t-il pour accepter un nouveau poste ? Voilà les questions auxquelles Meteojob a tenté de répondre avec un nouveau sondage, mené entre mars et avril 2018 auprès d’un échantillon de 1660 internautes actifs. Zoom sur les critères clés du recrutement, du point de vue du candidat.
De nos jours, il ne suffit plus aux entreprises de publier une offre d’emploi pour, au bout de deux, trois voire quatre entretiens, être assurées de trouver la perle rare. Il s’agit d’attirer les recrues les plus alléchantes et de savoir les retenir. Si certaines entreprises tablent sur une ambiance conviviale, de fortes valeurs environnementales ou une foule d’avantages, quels critères vont vraiment intéresser les candidats ?
Avantage aux petites et moyennes entreprises
Au-delà du contenu de la mission proposée -critère décisif pour la majorité des chercheurs d’emploi (85%)-, d’autres éléments sont particulièrement importants aux yeux des postulants. C’est le cas, notamment, de l’envergure de l’entreprise. Chez les candidats, la priorité va aux entreprises de petite et moyenne taille : 50 % d’entre eux se disent plus attirés par les PME. Seuls 26 % optent pour l’ETI (Entreprise de Taille Intermédiaire, entre 250 et 5000 salariés) et 11 % pour les grandes entreprises. Cette tendance concerne toutes les catégories d’âge et professionnelles. Les perspectives d’évolution étant perçues comme plus accessibles dans une petite structure.
Les PME et les ETI sont les entreprises les plus attractives aux yeux des candidats.
Localisation, ambiance, valeurs de l’entreprise : les critères phares
Autre élément déterminant : la localisation. Elle est considérée comme cruciale par plus de 60 % des répondants. 62,54 % des Français sont, d’ailleurs, agacés lorsque, sur une offre d’emploi, le lieu n’est pas précisé. En effet, la localisation du poste a un impact considérable sur l’équilibre entre vie professionnelle et privée. Ainsi, une grande majorité de candidats mettrait fin au processus de recrutement si plus de 45 minutes séparent le lieu de travail de leur domicile.
Les candidats accordent aussi beaucoup d’importance aux valeurs et à l’ambiance dans l’entreprise (60%). Par exemple, plus de 53 % d’entre eux aimeraient au préalable pouvoir se faire une idée du climat régnant dans les bureaux.
Par contre, les perspectives d’évolution (27%), la stratégie de l’entreprise et ses parts de marché (21%) ou la composition de l’équipe, des collègues aux managers (11%), sont des critères jugés moins fondamentaux.
À la question « quels sont les critères qui vous encouragent à postuler à une offre ? », plus de 6 candidats sur 10 indiquent qu’il s’agit, en priorité, de la localisation.
Halte aux processus de recrutement à rallonge !
L’étude, réalisée par Meteojob, suggère également des pistes d’amélioration pour les recruteurs. Car, si de nombreuses entreprises ont des processus de recrutement assez lourds, un nombre d’entretiens et de démarches trop important peut aujourd’hui décourager les candidats. 48 % d’entre eux se disent prêts à se rendre disponibles pour deux entretiens physiques mais jugent déraisonnable de participer à davantage d’entrevues. Moins de 30% seraient prêts à passer un troisième entretien et seulement 4% prendraient part à un quatrième.
Un processus lent peut aussi dissuader certains postulants. 26 % des sondés estiment qu’un processus est trop long au-delà de trois semaines.
Plus de 50 % des sondés jugent la qualité d’un recrutement à sa rapidité.
Quid des recruteurs ?
Du côté des employeurs, aussi, certaines qualités sont plus recherchées que d’autres. Si la majorité d’entre eux n’accordent pas d’importance particulière au diplôme, ils misent en revanche beaucoup sur les compétences comportementales des candidats. 60% des recruteurs estiment, en effet, que ces dernières sont plus essentielles que les compétences techniques.
Mais, quelles compétences comportementales suscitent surtout l’intérêt des recruteurs ? Selon Pôle emploi, 10 compétences comportementales sont principalement attendues par les employeurs :
- la capacité à s’organiser, prioriser les tâches (98%),
- la capacité d’adaptation (94%),
- l’autonomie (93%),
- le sens des responsabilités / la fiabilité (93%),
- le travail en équipe (90%),
- la connaissance et le respect des règles (84%),
- la capacité à actualiser ses connaissances (83%),
- le sens de la relation client (72%),
- la capacité d’initiative / la créativité (69%),
- la capacité à travailler sous pression et à gérer le stress (62%).
Pour 59 % des employeurs, le diplôme n’est pas un critère essentiel.
Et vous ?
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