RSE entre responsabilité sociale et environnementale, comment réduire son impact ?
4 novembre 2022
Dans un récent article paru sur Internet, une ONG environnementale dénonce les pratiques mafieuses de l’Union européenne dans la négociation des contrats de pêche avec les pays d’Afrique de l’Ouest. On apprend par exemple que malgré l’adoption des lois permettant de protéger certaines espèces, l’union européenne continue de cibler les stocks de poissons vulnérables dans cette zone. Dès lors, se pose la question de la surpêche sans oublier la responsabilité sociale et environnementale des sociétés de pêche et des entreprises en général.
Surpêche dans les eaux ouest-africaines : un constat alarmant
Nombreux sont les pays qui pratiquent la pêche lointaine dans les eaux ouest-africaines. Outre les pays de l’UE, la Chine et la Russie y sont présentes. Pourtant, à la suite des accords conclus entre les parties et qui impliquent le versement d’une redevance aux gouvernements, l’on assiste à une surexploitation de la riche faune marine de la région. La Côte d’Ivoire, le Cap-Vert, la Guinée-Bissau, le Sénégal, le Libéria, la Gambie et la Mauritanie sont les États les plus concernés par cette surexploitation des ressources halieutiques.
Pourtant, l’engagement de l’UE en faveur d’une pêche durable ne laisse planer aucun doute. L’adoption des politiques de pêche plus restrictives en est la parfaite illustration. Néanmoins, ce qui pose davantage question, c’est sa persistance à conclure de nouveaux accords de pêche avec les gouvernements, malgré la sonnette d’alarme et les preuves que déclinent les populations cibles et les lanceurs d’alerte.
En Afrique, on n’a pas besoin de porter des lunettes de pasteur pour déterminer l’important rôle que joue la pêche maritime dans la sécurité économique et alimentaire des populations riveraines. D’où la nécessité de mieux préserver les ressources naturelles à travers une meilleure répartition de celles-ci. Cet état de chose passe, par exemple, par la définition des quotas de pêche accordés à chaque pendant une période donnée. Une telle organisation permettrait aux espèces de se régénérer et aux pêcheurs artisanaux de mieux vivre de leur activité.
Comment réduire l’empreinte écologique des États de l’UE ?
Concernant l’exploitation abusive de la faune maritime sur la côte ouest-africaine, les ONG recommandent, aux États membres de l’Union, d’appliquer les dispositions de leur politique commune de pêche. Parmi les éléments à prendre en compte, il y a l’octroi des subventions aux gouvernements. L’Union Européenne doit veiller à ce que l’utilisation des enveloppes qu’elle met à la disposition de ces États contribuent au développement d’une pêche durable.
De leur côté, il est impératif que les pays d’Afrique de l’Ouest augmentent leurs efforts pour négocier avec plus de fermeté les futurs accords de pêche ou renouveler ceux ayant expiré. Il ne s’agit pas à proprement parler d’une mission impossible, car des États comme la Guinée-Bissau y sont parvenus. Les négociations portant sur la signature d’un nouvel accord de pêche entre ce pays et l’UE a duré un an. Elles sont intervenues à la suite de l’expiration en 2017 du précédent accord.
Finalement, les autorités bissau-guinéennes ont pu obtenir un accord bien plus intéressant que celui qui leur avait été préalablement proposé. En effet, le précédent accord prévoyait le versement d’un montant de 9,2 millions d’euros. Après d’âpres négociations, l’UE a dû revoir sa copie en proposant un montant de 15,6 millions d’euros. En contrepartie, cet accord garantit l’accès aux navires de pêche européens pour une durée de 50 ans sur la côte bissau-guinéenne.
Toutefois, selon les termes de l’accord, les autorités de ce pays ont l’obligation d’améliorer la gouvernance maritime en la rendant plus efficace. Cela passe par l’application stricte de la réglementation en vigueur dans le pays en matière de pêche.
Comment réduire l’impact environnemental des entreprises ?
Si votre souhait est de rendre votre entreprise plus verte et de réduire votre empreinte écologique, ces quelques idées vous aideront à mieux faire.
Premièrement, pensez à votre RSE en réduisant le gaspillage. Pour ce faire, optez pour le recyclage de vos déchets à travers la mise en place de poubelles dédiées à cet effet. Si vous pensez que la réduction des déchets est une mince affaire, sachez que vous n’y êtes pas du tout. Car loin d’être une entreprise simple ou innée, réduire ses déchets peut nécessiter des connaissances spécifiques sur ce qui peut être recyclé et même composté ou non.
Deuxièmement, privilégiez les services en ligne et réduisez vos impressions sur papier. Pour ce faire, la dématérialisation des procédures constitue une bonne alternative. Elle permet de pallier l’usage du papier ou de tout autre support physique. Cela passe par la numérisation des documents et le partage des fichiers par voie électronique. Mais les documents peuvent aussi être accessibles directement sur un serveur. Par ailleurs, le papier recyclé constitue un excellent compromis en cas de nécessité absolue de procéder à l’impression d’un document.
Troisièmement enfin, il est nécessaire d’éteindre les appareils non utilisés. En fin de journée, l’extinction des appareils, comme les ordinateurs, est un impératif. Il en est de même de l’éclairage et des chargeurs de vos smartphones. Toutes ces précautions permettent de réduire le gaspillage énergétique. Pour vous prémunir d’éventuels oublis, l’astuce consiste à configurer l’extinction automatique des appareils en cas de veille prolongée.